Achat ou location d’un distributeur de boissons ?

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Pause au distributeur de boissons

Le prix d’un distributeur automatique, de boissons en l’occurrence, représente généralement un frein à l’équipement des entreprises professionnelles et chaînes de restauration. Pourtant, le contrat de location constitue une voie possible à son installation. Comme pour l’achat, ce processus prévoit plusieurs aménagements, visant à rentabiliser l’investissement initial. Voici toutes les informations utiles à ce sujet.

Comment faire pour avoir un distributeur de boissons : achat ou location, autogestion ou gestion totale ?

 

Véritable investissement, les distributeurs automatiques de boissons génèrent, au-delà de la marge indirecte, un certain revenu pour une entreprise. Outre le prix d’achat de la machine, certains coûts doivent cependant être considérés, notamment les services de maintenance, l’entretien ainsi que les approvisionnements en produits. Les formules de gestion, variant selon le mode d’acquisition de l’appareil (achat ou location), permettent de mieux appréhender ces charges.

 

👉 Choix du mode de gestion et rentabilité des machines à boissons professionnelles

 

Les modes de gestion des distributeurs de boissons vont au-delà du simple choix d’achat ou de location de la machine, et sont d’ailleurs considérés dans les deux cas.

 

Les différents modes d’acquisition et de gestion des distributeurs automatiques

 

La gestion d’un distributeur de boissons, loué ou acheté, peut être assurée en partie ou en intégralité par les entreprises où il est aménagé. Cependant, la maintenance, l’entretien, les réapprovisionnements et la gestion des stocks représentent souvent une importante charge, notamment en termes d’argent et de temps.

 

Ainsi, les formules de gestion déterminent le coût d’exploitation des distributeurs, et en conséquence leur rentabilité, au-delà de leur mode d’acquisition (achat ou location).

 

Voici les différentes formules de gestion proposées sur le marché français :

  • Le dépôt gratuit ou la gestion totale : l’entreprise qui héberge la machine ne débourse aucune somme d’argent, est dispensée de la maintenance, de l’entretien et n’encaisse aucun revenu. Cet accord simple intéresse particulièrement les structures qui accueillent beaucoup de visiteurs.
  • L’autogestion est une formule par laquelle l’entreprise couvre toutes les charges associées au bon fonctionnement de la machine et en conséquence empoche les bénéfices. Elle est principalement destinée aux grandes entreprises qui prévoient une rentabilisation rapide de leur investissement, ainsi qu’aux petites structures, en privilégiant souvent des machines simples d’entretien. Dans le cas où les charges deviendraient trop lourdes pour ces sociétés, il est possible de signer un contrat de maintenance, débouchant alors sur une autre formule.
  • La gestion partielle : cela signifie que l’entreprise se charge de gérer les commandes et les stocks. Le prestataire se charge de l’entretien et de la maintenance. Les deux parties se partagent ainsi les bénéfices.

 

Distribution de boissons : les différents modes d’achat

 

Indépendamment de la formule de gestion, l’achat d’un distributeur de boissons présente différentes modalités visant à alléger l’investissement initial. Certains prestataires peuvent ainsi proposer :

  • L’acquisition d’une machine à crédit : généralement à l’initiative de l’opérateur lui-même ;
  • L’acquisition d’un distributeur de boissons d’occasion : cette solution tendance, écologique et économique offre l’avantage d’afficher un prix alléchant, suivant l’état de l’appareil ;
  • Le leasing ou location avec option d’achat : le distributeur de boissons étant loué, il devient la propriété du locataire au bout d’une certaine période, généralement de deux ans ;
  • La dernière formule consiste au paiement progressif de l’équipement via les recettes générées par la même machine.

 

👉 Est-ce rentable un distributeur automatique ?

 

La rentabilité de chaque formule de gestion dépend du type de distributeur utilisé. Dans certains cas, la machine ne génère aucun profit.

  • Selon la loi Egalim, la fontaine à eau doit être proposée en libre-service et sans frais pour le consommateur final ;
  • L’entreprise a également le choix entre dispenser ses salariés d’un éventuel tarif ou leur redistribuer les bénéfices accumulés sous certaines conditions ;
  • Une machine en dépôt gratuit ou en gestion totale ne coûte rien à l’entreprise, et en conséquence, ne rapporte aucun bénéfice ;

 

Par ailleurs, la rentabilité dépend nécessairement de la taille de la société et du mode d’acquisition du distributeur automatique :

  • L’autogestion sera rentable aussi bien pour une petite structure accueillant peu de salariés, mais équipée d’un matériel peu sophistiqué, que pour une grande société. Dans ce dernier cas, le nombre élevé d’utilisateurs potentiels assure la rentabilisation rapide de la machine.

 

Néanmoins, l’atteinte du seuil de rentabilité varie d’un mode d’acquisition à un autre : achat, location ou formule de leasing.

 

Côté comptabilité, quelques notions doivent être considérées :

  • Une location correspond le plus souvent à une charge, qui peut toutefois être départagée par la formule de l’autogestion. Il est également possible de confier la gestion des bénéfices à un comité d’entreprise, cela afin que les loyers soient associés à des frais de fonctionnement.
  • Un achat représente un actif, qui sera progressivement amorti.

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Combien coûte et rapporte un distributeur automatique de boissons : prix et coûts inhérents à chaque mode de gestion

 

Comme vu précédemment, la formule de gestion influe largement sur le prix d’acquisition d’un distributeur de boissons. Outre les critères définis dans le devis, incluant généralement le type de machine, sa capacité, son conditionnement, les frais d’entretien et de maintenance entrent également en ligne de mire.

 

🤔 Quel est le prix des distributeurs automatiques en gestion totale ?

 

Dans le cas d’une mise en dépôt gratuit ou d’une gestion totale, le prix du distributeur automatique est quasiment nul. Les approvisionnements sont également gratuits. L’opérateur peut néanmoins demander une caution associée à la mise en place des modes de paiement prépayés pour les consommateurs. Comme vu plus haut, l’entreprise qui accueille gratuitement le distributeur automatique n’a aucune marge de manœuvre sur le choix des tarifs appliqués au consommateur final, ni celui des boissons. En somme, ce système à zéro coût ne produit aucun revenu.

 

Cependant, l’accès à ce type de système est soumis à une condition : que l’entreprise dispose d’un volume d’usagers potentiel suffisant.

 

👉 Rentabilité des distributeurs de boissons automatiques de boissons fraîches, froides, réfrigérées (sodas, cocas, etc.) ou chaudes et confiseries à l’achat

 

La rentabilité d’un distributeur automatique repose sur plusieurs paramètres, à savoir le type d’équipement mis en place, son volume, sa fréquence d’utilisation et son mode de gestion.

 

Comme vu plus haut, un distributeur de boissons mis à la disposition gratuite des salariés ou des clients ne dégage aucun profit pour l’entreprise, puisque cette dernière couvre toutes les charges associées à la production des produits.

 

Les distributeurs payants peuvent dégager du bénéfice à la hauteur des tarifs appliqués. Certaines entreprises souhaitant s’en dispenser facturent généralement chaque produit au prix d’achat de façon à rembourser uniquement leur investissement. D’autres préfèrent néanmoins obtenir une marge de profit en appliquant un tarif supérieur au coût d’achat, qu’il soit spécifique à chaque produit ou fixe pour l’ensemble de la gamme.

 

Pour rappel, la notion de profit varie suivant la gestion du distributeur de boissons. Certaines structures choisissent la gestion totale afin de mettre plusieurs machines à disposition de leur clientèle. Dans ce cas, l’entreprise paie uniquement la consommation électrique relative au bon fonctionnement de l’appareil. En d’autres termes, le prestataire assure la gestion des appareils mis à dépôt gratuit au sein de l’entité (à l’exception de la consommation en électricité), et encaisse donc tous les bénéfices. Ce mode de gestion est particulièrement prisé des auto-entrepreneurs désireux de satisfaire leurs clients sans se préoccuper des contraintes liées à la gestion.

 

Dans le cas de l’autogestion, la société est propriétaire ou loueuse de l’équipement. Ainsi, le choix des produits et le tarif à appliquer lui incombent suivant la marge souhaitée. En conséquence, elle encaisse tout profit éventuel. Ce système par autogestion avantage notamment les distributeurs accessibles dans la rue, permettant aux structures dépositaires de dégager un bénéfice élevé sur leur investissement.

 

En somme, il est rarement évident d’anticiper une rentabilité générale en matière de distributeur automatique, puisqu’elle varie selon la gestion choisie par la société.

 

✅ Exemple de calcul de rentabilité d’un distributeur automatique de boissons chaudes

 

Outre le mode de gestion, plusieurs autres facteurs influent sur la rentabilité d’un distributeur automatique, entre autres l’emplacement de l’équipement ou le nombre de consommateurs potentiels. Au-delà de la commodité, le type de boissons proposé impacte aussi largement la rentabilité. En effet, les équipements qui délivrent une gamme de boissons chaudes (cafés, chocolats chauds, thés, etc.) attirent une large clientèle.

 

Le calcul de la rentabilité d’une machine à boissons chaudes nécessite la prise en compte des coûts initiaux, à savoir le prix d’achat de l’appareil, son entretien, mais également le coût des matières premières (café, sucre, gobelets, etc.). Il s’agit ensuite d’effectuer une estimation du nombre de consommateurs prévus par jour, susceptible de varier selon l’emplacement.

 

À titre d’exemple, si un distributeur automatique de boissons chaudes coûte environ 2 000 euros et que l’estimation journalière s’élève à 50 consommations, de 0,50 euro chacune, il est possible d’anticiper des recettes journalières de 25 euros. En déduisant les charges associées, le bénéfice quotidien sera alors dégagé. Une analyse sur le long terme est nécessaire pour obtenir une évaluation de la rentabilité sur une base mensuelle, voire annuelle.

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