Quelle est la rentabilité d’un distributeur automatique ?

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Outre le bien-être des usagers, l’utilisation d’un distributeur automatique peut être motivée par le profit, en particulier dans la restauration. L’appréciation de cette rentabilité considère plusieurs paramètres. Découvrez lesquels.

Distributeur automatique et rentabilité : les éléments essentiels à connaître

 

La rentabilité d’un distributeur automatique est étroitement liée à plusieurs facteurs, comme le prix de la machine et le produit mis en vente. La demande et le flux des consommateurs ainsi que divers autres coûts opérationnels sont également à considérer. Voici les informations à connaître avant de se lancer dans ce business.

 

🤔 Pizzas, pain, café, produits frais, snack… quel distributeur automatique est le plus rentable ?

 

Les distributeurs automatiques de boissons (cafés, thés, sodas, etc.), de pizzas, de pains et de snacks figurent parmi les plus rentables à l’heure actuelle. De leur côté, les distributeurs automatiques d’aliments frais et bio gagnent petit à petit de la place sur le marché.

 

🤔 Quelles sont les charges mensuelles d’un distributeur automatique ?

 

À la différence des premières dépenses, les charges courantes d’une machine automatique correspondent à celles devant être effectuées de manière régulière, à savoir :

 

  • L’achat et l’entretien de la machine ;
  • La location de son emplacement, si besoin ;
  • La rémunération du personnel, si besoin ;
  • Les factures d’électricité ;
  • L’acquisition et le renouvellement du stock des produits ;
  • L’imposition.

 

En d’autres termes, voici les principaux facteurs à prendre en compte pour évaluer la rentabilité d’un distributeur automatique :

 

Coûts d’achat et d’installation

Il convient de considérer le coût initial d’achat de la machine, mais également les frais associés à son installation, à savoir l’électricité, la sécurisation de l’emplacement, la connectivité Internet.

 

L’approvisionnement en produits

Il est important de mesurer les coûts d’approvisionnement en produits dédiés dans le distributeur automatique. Ils intègrent entre autres l’achat des matières premières, les frais de stockage, etc.

 

Le prix de vente et les marges bénéficiaires

Il s’agit ensuite de fixer le prix de vente d’un produit et de dégager les marges potentielles pour chaque vente, en veillant à ce que les prix soient compétitifs. Une marge suffisante est en effet nécessaire pour réaliser un bénéfice.

 

Le volume des ventes

Cette démarche consiste à apprécier la demande potentielle de produits dans la zone d’emplacement du distributeur, cela afin d’anticiper sa rentabilité globale.

 

Les divers coûts opérationnels

Les coûts récurrents associés à la réparation et à l’entretien du distributeur automatique doivent également être considérés. Il en est de même pour les frais de gestion, incluant le rechargement des stocks, la collecte des recettes, le nettoyage, etc.

 

👉 Revenu d’un distributeur automatique : passif ou actif ?

 

Selon la technique de gestion mise en place, un distributeur automatique produit à la fois des revenus dits « passifs » et « actifs ». De plus, le modèle de business plan adopté influe également sur le taux de rentabilité de ce commerce.

 

Le revenu passif se produit généralement en cas d’externalisation des fonctions clés, comme l’entretien du distributeur automatique ou la gestion des stocks. En d’autres termes, ce type de revenu ne requiert presque plus d’efforts après la mise en place du système.

 

Le revenu actif exige une implication active en termes de gestion quotidienne du projet : approvisionnements, collecte des recettes, services de maintenance, etc.

 

👉 Où placer ses distributeurs automatiques ?

 

Après le choix de l’appareil, celui de son emplacement est tout aussi essentiel pour tirer profit d’une activité de distributeur automatique. À titre d’exemple, un distributeur d’aliments et de boissons haut de gamme n’est pas le mieux indiqué dans un centre commercial accueillant des restaurants. Pourtant, ce même distributeur serait particulièrement rentable dans un parc de bureaux.

 

Voici quelques autres idées de bons emplacements pour votre distributeur automatique :

  • Les écoles ;
  • Les hôpitaux ou centres médicaux ;
  • Les épiceries ;
  • Les aéroports et centres commerciaux ;
  • Les laveries automatiques ;
  • Les complexes d’appartements ;
  • Les usines de fabrication.

 

Pour les petits établissements, il est possible de contacter à froid le propriétaire d’un commerce ou d’une propriété. La visite d’une chambre de commerce locale reste en outre une option pour obtenir les informations nécessaires concernant les principales entreprises de la région.

 

👉 Connaître les exigences en matière de commission et préparer un contrat de propriétaire

 

Avant de percevoir les bénéfices générés par un distributeur automatique, il faut savoir qu’une commission doit être versée au propriétaire de l’emplacement. À cela s’ajoute la dépense en électricité liée à son fonctionnement. En règle générale, cette commission équivaut entre 10 % à 25 % des recettes du distributeur automatique.

 

De plus, la rédaction d’un contrat avec le propriétaire s’impose, spécifiant le taux de rémunération, les conditions afférentes et la durée de l’accord.

 

Il convient également d’envisager des dispositions spécifiques en cas de rupture de contrat. De même, les obligations associées au réapprovisionnement, à l’entretien, au vandalisme ou au vol, ainsi que la possibilité d’une non-rentabilité, doivent être discutées.

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Comment acheter un distributeur automatique de boissons : le mode de gestion idéal en entreprise

 

L’acquisition d’un distributeur automatique constitue un investissement considérable que les petites structures ne peuvent pas forcément engager. Pour les grandes entreprises, cette démarche doit considérer un certain nombre d’éléments : la fixation du prix des boissons et le partage du profit éventuel.

 

💰 Rentabilité distributeur automatique et système payant

 

La notion de rentabilité varie selon le type de distributeurs choisi :

 

Selon la loi Egalim, une fontaine à eau fraîche doit être en libre accès pour les usagers, notamment dans les lieux publics et les ERP (établissements recevant du public). Étant gratuit, il ne fait donc pas l’objet d’une rentabilisation.

 

De même, certains distributeurs automatiques peuvent être proposés en libre-service. Dans ce cas, l’approvisionnement des boissons ou snacks est à la charge de l’entreprise. Là encore, aucun profit n’est à envisager.

 

En ce qui concerne les distributeurs payants pour les usagers, le mode de gestion choisi par l’entreprise ou le restaurant détermine le niveau de rentabilité à espérer.

 

💰 Distributeur automatique : lien entre mode de gestion et rentabilité

 

Le mode de gestion, totale ou partielle, détermine le choix stratégique d’une entreprise ou d’une restauration suivant les besoins et attentes de ses salariés, leur effectif, leurs préférences et habitudes (heures de repas, moments de pause).

 

La gestion totale : aucune rentabilité

 

La gestion totale se destine particulièrement aux PME, en l’occurrence les grandes entreprises, et ce, en raison de leur besoin important en distributeurs pour leurs salariés et clients. Dans ce cas, la machine est mise en dépôt gratuit au sein de la structure, sans impliquer nulle autre charge que la facture électrique.

 

Le fournisseur de distributeurs automatiques est donc seul gestionnaire. En conséquence, il définit les prix et l’assortiment, gère l’approvisionnement et les services de maintenance. En outre, il garde le profit.

 

Considérée comme étant la plus pratique, cette option reste néanmoins la moins rentable, en ce sens que le prestataire encaisse tous les profits générés par le distributeur.

 

L’autogestion : rentabilité certaine du distributeur automatique

 

L’autogestion est la plus profitable pour les petites structures. Contrairement à la gestion totale, l’entreprise est propriétaire de la machine ou procède à sa location. Elle choisit les prix et l’assortiment, puis se charge de l’approvisionnement et de l’achat des produits. De plus, elle détermine le prix de vente en vue d’amortir une part de l’investissement. En somme, l’organisation assure la gestion du distributeur et encaisse les profits dégagés par la machine.

 

Rentabilité distributeur automatique : achat, location ou leasing

 

L’autogestion émane soit de l’achat, soit de la location ou du leasing d’un distributeur automatique.

 

Dans le cadre d’un achat, qui est relativement onéreux, un processus d’amortissement est nécessaire afin d’assurer la rentabilité de la machine sur le long terme. La maintenance est généralement à la charge du propriétaire ou non.

 

En cas de location, les services de maintenance sont pris en charge par le prestataire et intégrés au loyer mensuel. La gestion de l’appareil revient à l’entreprise, mais le bénéfice est dégagé.

 

En ce qui concerne le leasing, le tarif est généralement plus élevé et suit un processus particulier. L’entreprise verse un montant fixe mensuel et bénéficie de la possibilité d’acquérir le distributeur automatique à la fin du bail. Ce dernier peut être de deux ans ou plus.

Se servir une boisson

Chaîne de restauration : combien coûte et rapporte un distributeur automatique de boissons par mois ?

 

Comme en entreprise, la rentabilité d’un distributeur automatique de boissons en restauration varie selon le modèle de la machine acquis, son mode de gestion, la fréquence d’utilisation cotée et du volume estimé.

 

💧 Le type de machine

 

Comme vu plus haut, un distributeur de boissons en libre-service ne génère aucun profit, puisque la charge associée à la fourniture des boissons dédiées aux salariés, collaborateurs et clients incombe à l’entreprise de restauration.

 

Les distributeurs payants peuvent dégager du profit en fonction des tarifs appliqués. Certaines structures choisissent toutefois de ne pas en réaliser en facturant chaque produit à son prix d’achat, visant ainsi à rembourser uniquement l’investissement engagé. D’autres préfèrent obtenir une marge de profit en appliquant un tarif supérieur au coût d’achat du produit.

 

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N’hésitez pas à prendre contact avec notre service clientèle pour d’éventuelles informations concernant le prix de nos distributeurs automatiques.

 

💧 Le mode de gestion

 

Pour rappel, la gestion de l’appareil influe largement sur le profit. Ainsi, la gestion totale s’avère généralement bénéfique aux entreprises, souvent des auto-entrepreneurs, désirant proposer plusieurs machines à disposition de leur clientèle, sans se préoccuper de la gestion. La maintenance étant la charge du prestataire, celles-ci ne déboursent rien, à part la facture d’électricité. Comme vu plus haut, le profit est encaissé par le fournisseur.

 

Le système par autogestion est davantage prisé par les entreprises dépositaires qui souhaitent réaliser un profit éventuel et conséquent sur leur investissement. Qu’elles soient propriétaires ou loueuses de la fontaine, elles sont libres de fixer les prix suivant la marge estimée.

 

💧 Calcul de rentabilité sur la base du prix des boissons

 

Comme vu précédemment, il est difficile de définir une rentabilité générale en ce qui concerne les distributeurs automatiques, car elle est étroitement liée à la gestion choisie par la structure. Néanmoins, il est possible de mettre en place une base de calcul en fixant le tarif d’un produit. Cette technique consiste à intégrer un taux de marge à atteindre. Avec quelques calculs, cette marge conduit à l’établissement d’un tarif.

 

À rappeler que le chiffre d’affaires dégagé par un distributeur automatique découle généralement de la vente de boissons.

 

Exemple : Une entreprise de restauration souhaite obtenir un taux de marge de 1.65 pour une boisson spécifique.

Dans le cas où le coût de revient d’une boisson serait de 1.5 euro, elle doit alors générer .65 x 1.5 = 2.475 euros sur sa vente.

Ainsi, le prix de vente serait de 1.5 + 2.475 = 3.975 euros.

 

Cette approche est pratique pour faire ressortir le prix de vente des boissons.

 

Bien entendu, ces taux de marge sont susceptibles de varier en fonction de l’emplacement du distributeur automatique ou de l’entreprise de restauration, les prix moyens appliqués par la concurrence, les volumes de vente, etc.

 

De manière générale, le seuil de rentabilité est atteint lorsque le chiffre d’affaires dépasse le montant des charges. À savoir que la marge nette dégagée par un distributeur automatique est comprise entre 30 % et 70 % du chiffre d’affaires généré.

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