Loi AGEC : 5 astuces pour votre établissement de santé

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La loi AGEC signifie « Loi Anti Gaspillage et pour l’Economie Circulaire ».

Mise en place en 2020, elle a pour objectif de revoir le système en profondeur pour limiter le gaspillage sous toutes ses formes.

Une étude de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) révèle que le gaspillage alimentaire dans la restauration collective de santé représente 420 millions d’euros de perte par an, soit 230 000 tonnes de repas gâchés sur les 1,5 milliards servis annuellement.

Mais alors, quelles astuces mettre en place dans son établissement de santé pour respecter le décret et améliorer sa note d’établissement écoresponsable ?

Tour d’horizon et solutions.

La loi AGEC ou loi pour une économie circulaire, c’est quoi ?

La loi a pour objectif de réduire les déchets produits par les établissements, en prenant en compte plusieurs domaines d’action :

  • le plastique à usage unique
  • les déchets alimentaires
  • l’obsolescence programmée
  • le réemploi solidaire

 

Qui est concerné par al loi anti gaspillage depuis 2020 ?

S’il est bien présent chez la majorité des ménages français, le gaspillage (alimentaire ou de déchets plastique) est d’autant plus important chez les professionnels, notamment les Etablissements Recevant du Public (ERP), les professionnels de la restauration collective et les Etablissements de Santé. Depuis les denrées alimentaires non utilisées dans leur restaurant en passant par l’utilisation de gobelets en plastique ou encore le manque d’optimisation de la durée de vie des parcs de machines, le gaspillage est souvent multiplié par le nombre importants de consommateurs, patients ou résidents de l’établissement.

Que vous soyez un établissement de santé public (centre hospitalier régional ou universitaire), un établissement privé (clinique) ou un établissement de soins de longue durée, vous êtes concerné. Et on le sait, ces changements de paradigme sont souvent long à mettre en place.

Heureusement, de nombreuses solutions sont là pour faciliter la transition écologique de ces établissements, et leur permettre d’améliorer leur note écologique face à tous ces défis.

Si vous exercez dans la restauration collective, découvrez la loi AGEC appliquée à ce secteur. 

 

Prendre soin de la planète

1 – Lancer une analyse de sa situation avant de se lancer

Depuis 2020, c’est officiel : tous les établissements de santé doivent faire leur diagnostic concernant le gaspillage alimentaire et entrer en action pour limiter leur production de déchets et ainsi diminuer leur impact environnemental.

Et c’est plutôt cohérent ! Pour savoir où chasser les déchets et le gaspillage, il faut déjà le repérer !

La première étape consiste donc bien à analyser ce qu’il se passe dans son établissement : faire le point sur la quantité de denrées alimentaires non consommées chaque jour (voir même les produits alimentaires neufs non utilisés), analyser les kilos de plastique jetées mensuellement, ou encore le stockage de bouteilles en plastique fait dans son établissement.

Ensuite, il est même possible d’aller plus loin : comment se passe la destruction des invendus ? Avez-vous mis en place une communication de sensibilisation à destination des consommateurs, sur les gestes possibles à mettre en place dans leur quotidien ? Quels sont les équipements électriques non nécessaires qui sont encore en service ? A-t-on mis en place une fontaine à eau avec bonbonne alors que certaines peuvent directement être reliées à l’eau du réseau ?

Faire ce bilan vous permettra de savoir où vous pouvez le plus facilement améliorer votre impact environnemental.

 

2 – Limiter le gaspillage alimentaire dans le restaurant de son hôpital

Le gaspillage alimentaire, disons-le, c’est le nerf de la guerre. On le disait plus haut, il s’agit d’un fléau dans les établissements de santé.
Pour limiter l’épidémie de denrées non utilisées, le gouvernement a interdit l’élimination des invendus non-alimentaires. C’est une première mondiale, et cette mesure a évidemment comme objectif d’encourager les dons auprès d’associations qui luttent notamment contre la précarité.

Pour prouver leurs actions dans ce sens, les sanctions en cas de non respect de la loi sont renforcées.

Le recyclage est lui aussi encouragé, et cela devrait permettre aux établissements de se pencher plus facilement sur la quantité de nourriture non utilisée, afin de limiter au maximum la surproduction.

Cette mesure est entrée récemment en vigueur, depuis le 1er janvier 2022.

 

3 – Réduire au maximum ses déchets

Les déchets sont partout : au restaurant collectif, sur les plateaux-repas, dans les bureaux…

Aujourd’hui, de multiples alternatives sont possibles pour réduire ses déchets. Parmi elles, l’utilisation de vaisselle réemployable (verres, couverts, assiettes…) mais aussi la mise en place de communication autour d’objets du quotidien qui peuvent changer la donne : utilisation de contenants en verre, sensibilisation autour de l’utilisation de gourdes, mais aussi l’investissement autour de machines sécurisées et performantes qui sont conformes aux normes, comme l’utilisation d’une fontaine à eau à chaque étage qui répond aux normes ACS.

 

4 – S’équiper de fontaines à eau sécurisées et reliée à l’eau du réseau

Depuis le 1er Janvier 2022, la loi anti-gaspillage et économie circulaire impose aux Etablissements Recevant du Public (ERP) de plus de 301 personnes de s’équiper de fontaines à eau, dès lors qu’ils sont raccordés à un réseau d’eau potable.

Trouver une solution d’hydratation est donc une décision importante : elle vous garantira de respecter les normes imposées dans le secteur, mais vous permettra aussi d’offrir à vos patients et résidents un bien-être crucial, notamment en optant pour une fontaine à eau qui distribue de l’eau plate mais aussi de l’eau pétillante.

Retrouvez d’ailleurs les 4 étapes pour bien choisir votre fontaine à eau professionnelle.

La location d’une fontaine à eau robuste vous permettra de lutter contre l’obsolescence programmée et de vous simplifier la vie.

Plus de manutention, plus de stockage, et du temps gagné au quotidien, si vous vous faites accompagner par un fournisseur d’eau sécurisée comme Behring.

Et si en plus les fontaines à eau sont Made in France, c’est l’assurance de diminuer son impact environnemental sans effort !

 

Personne se servant de notre fontaine Meije

 

5 – Penser collectif pour agir ensemble

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous aider à passer à l’action : ressources documentaires, associations locales ou nationales, collectifs d’établissements…

Vous pouvez par exemple :

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