Loi EGAlim cantine : enjeux pour la restauration scolaire

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Gourde gobi en verre

Que veut dire EGAlim ? Définition.

La loi EGAlim, dont le nom est issu de la contraction d’Équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable », a été adoptée pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux liés à l’alimentation. Cette loi vise à améliorer la qualité des repas dans les cantines scolaires et autres établissements de restauration collective.

Qu’est-ce que la loi EGAlim ?

Cette législation s’inscrit dans une démarche globale de transition alimentaire et écologique, portée par l’État et les acteurs du secteur agricole. Elle répond à plusieurs défis majeurs : garantir une alimentation saine aux citoyens, soutenir l’agriculture locale et durable, et réduire l’impact environnemental des restaurants collectifs.

Promulguée en 2018, la loi EGAlim introduit des mesures visant à favoriser une alimentation plus durable et équilibrée dans les restaurants collectifs. À partir du 1er janvier 2024, les cantines doivent respecter des objectifs stricts en matière d’approvisionnement et de qualité des repas servis. L’objectif est de soutenir le secteur agricole tout en garantissant aux usagers des produits de meilleure qualité.

La loi EGAlim s’inscrit dans un cadre réglementaire plus large, en lien avec la loi Climat et Résilience, qui vise à renforcer l’engagement environnemental du secteur agroalimentaire. Elle introduit des obligations précises pour les gestionnaires de cantines et les chefs de cuisine, en mettant l’accent sur la traçabilité des produits, la réduction du gaspillage alimentaire et l’éducation à une alimentation équilibrée.

Les objectifs de la loi EGAlim

Les mesures et objectifs de la loi s’articulent autour de plusieurs axes d’amélioration :

  • Augmenter la part des produits bio et durables dans les menus : Au moins 50 % des produits utilisés doivent être issus de l’agriculture biologique, labellisés ou acquis via des circuits courts.
  • Introduire des repas végétariens obligatoires : Un minimum d’un repas végétarien par semaine doit être proposé.
  • Réduire l’utilisation du plastique à usage unique et améliorer la gestion des déchets : Suppression progressive des emballages en plastique et promotion du recyclage.
  • Encourager les dons à des associations pour lutter contre le gaspillage alimentaire : Les établissements doivent s’organiser pour redistribuer les surplus alimentaires.
  • Sensibiliser les élèves et le personnel à une alimentation plus responsable : L’éducation alimentaire devient une composante clé des politiques de restauration collective.

Quels restaurants sont concernés par la loi EGAlim ? 

La loi s’applique à l’ensemble des restaurants collectifs sous gestion directe ou concédée, notamment :

  • Les cantines scolaires, de la maternelle au lycée, qui représentent une part importante des repas servis en France.
  • Les restaurants universitaires, qui doivent également se conformer aux nouvelles normes pour offrir des repas équilibrés aux étudiants.
  • Les établissements médico-sociaux, tels que les hôpitaux et maisons de retraite, où la qualité de l’alimentation est un enjeu de santé publique.
  • Les cantines d’entreprises et de services publics, qui doivent aligner leurs pratiques sur les nouvelles exigences légales.

Ainsi, tous ces établissements doivent mettre en place un diagnostic préalable pour s’assurer du respect des obligations imposées par la loi EGAlim.

Quelles sont les règles à respecter en 2024 ?

Depuis le 1er janvier 2024, les cantines et autres restaurants collectifs doivent suivre des règles précises pour assurer une alimentation saine et durable.

La loi impose qu’au moins 50 % des produits utilisés soient issus de l’agriculture biologique, de labels officiels (Label Rouge, AOP, IGP, etc.) ou de circuits courts. Cette mesure vise à :

  • Soutenir le secteur agricole local et durable.
  • Réduire l’empreinte carbone des repas.
  • Améliorer la qualité nutritionnelle des aliments servis.

Les gestionnaires doivent désormais inclure ces critères dans leurs cahiers des charges et travailler en étroite collaboration avec les producteurs locaux.

Tous les établissements doivent proposer au minimum un repas végétarien par semaine. Cette mesure vise à :

  • Diversifier les sources de protéines.
  • Réduire la consommation de viande pour limiter l’empreinte écologique.
  • Sensibiliser les convives aux bienfaits d’une alimentation plus équilibrée.

Certains établissements vont plus loin en proposant des options végétariennes quotidiennes pour répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.

L’usage du plastique est progressivement restreint, notamment pour les bouteilles d’eau plate et les contenants alimentaires. Cette initiative contribue à :

  • Limiter les déchets plastiques dans la restauration collective.
  • Favoriser des solutions réutilisables et écologiques.

Pour remplacer les bouteilles d’eau plate, des solutions simples à mettre en place et économique existent. Par exemple, les fontaines à eau Behring Waters sont connectées au réseau d’eau et délivre une eau plate et pétillante, fraiche à volonté.

Les établissements doivent mettre en place des cahiers des charges stricts pour :

  • Optimiser la gestion des stocks.
  • Encourager le don des surplus alimentaires aux associations.
  • Sensibiliser les équipes et les usagers à la lutte contre le gaspillage.

Les cantines doivent également garantir des conditions sanitaires optimales et améliorer le bien-être des élèves en travaillant sur des projets de restauration cohérents.

Elles peuvent par exemple, compter sur les fontaines à eau Behring Waters pour proposer une eau sûre et responsable grâce à la technologie brevetée qui leur sont intégrées.

Les impacts de la loi EGAlim sur la restauration scolaire

Avec l’application de ces nouvelles dispositions, les cantines scolaires doivent revoir leurs pratiques pour s’adapter aux exigences de la loi pour l’équilibre alimentaire. Le rôle du chef de cuisine devient essentiel pour élaborer des menus équilibrés, tout en respectant les taux imposés pour les produits durables et biologiques.

Le ministère de l’Agriculture et les parties prenantes du secteur accompagnent ces transformations en mettant en place des leviers pour faciliter la transition, notamment des subventions et des formations adaptées.

Conclusion

La loi EGAlim représente un tournant majeur pour la restauration collective, et notamment pour les cantines scolaires. En imposant des mesures strictes sur la qualité des repas, l’origine des produits et la gestion des déchets, elle encourage une alimentation plus durable et responsable.

Si certains établissements doivent encore adapter leurs pratiques, ces changements participent à une amélioration globale de l’alimentation et du respect de l’environnement. En 2024, le respect des obligations fixées par la loi devient incontournable pour garantir des repas de qualité et répondre aux attentes des usagers. Ainsi, les projets de restauration cohérents devront intégrer toutes ces évolutions pour un avenir alimentaire plus sain et plus durable.

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